Bénin

Depuis quelques jours, les usagers de la plage de Fidjrossè remarquent sur la côte un navire immobilisé. Il s’agit en réalité du remorqueur “SPSL UDEME” détecté le jeudi 27 juin 2024, par le nouveau système ultramoderne de surveillance maritime du Bénin ainsi que par le centre des opérations de la Marine nationale du Bénin. Et c’est pour éclairer l’opinion sur cet incident que le Préfet maritime du Bénin, le Contre-Amiral Maxime AHOYO a tenu une conférence de presse le mercredi 03 juillet 2024 au siège du centre à Cotonou, suite à la réunion de crise tenue avec les différentes administrations impliquées dans la résolution de la situation. Pour le Contre-Amiral, toutes les tentatives pour établir la liaison radio avec le navire qui avait jeté son ancre à 5000 marins des côtes du Bénin ont été vaines. Le sémaphore de Grand-Popo a été chargé de continuer les appels et de surveiller le navire en permanence. Chose étonnante, le lendemain, à la vue de l’équipe de fusiliers marins envoyée par la Préfecture maritime, le navire a tenté de fuir mais a été rapidement maîtrisé. Les conditions météorologiques ayant causé à plusieurs reprises la rupture de la remorque, le samedi 29 juin 2024, aux alentours de 22h 30, un remorqueur du Port Autonome de Cotonou (PAC) a été dépêché sur le lieu de mouillage mais l’équipage du navire “SPSL UDEME” a, une fois de plus, refusé de collaborer pour lever l’ancre. Durant la nuit du 29 au 30 juin 2024, le navire a dérivé et échoué sur la plage de Fidjrossè. Des dispositions ont été rapidement prises par les autorités pour éviter les risques de pollution des eaux béninoises car le navire transporte du gasoil. « Nous avons contacté les autorités nigérianes qui ont confirmé que les activités du navire “SPSL-UDEME” dans les eaux nigérianes étaient inconnues, donc illicites. Notre priorité, c’est la protection de l’environnement. Les équipes ont été mobilisées. Le périmètre quadrillé et sécurisé. Les baignades sont interdites. À cette date, un peu moins de 100 tonnes ont été déjà pompées. L’opération se poursuit car selon la déclaration du Capitaine du navire, plus de 200 tonnes de gas-oil sont à bord du navire », a indiqué le Conférencier. Pour ce qui concerne le gas-oil, le Préfet maritime indique qu’il est saisi et devient la propriété de l’État béninois. La justice fait déjà son travail en ce qui concerne les membres de l’équipage mis aux arrêts, a rassuré le Préfet maritime, Contre-Amiral Maxime AHOYO.

today3 juillet 2024 3

Arrière-plan
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Se remettre en cause pour mieux s’organiser, évaluer les forces et faiblesses des stratégies mises en œuvre d’une opération. Voilà en quelques mots le bien fondé du séminaire d’évaluation de l’opération de lutte contre le terrorisme ouvert ce mercredi 03 juillet 2024 à Parakou par le Ministre de la Défense Nationale. Trois ans après les premières opérations militaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, l’État-Major Général a décidé de faire cette pause afin d’évaluer les actions menées jusqu’au 31 mai dernier afin de pouvoir les réorganiser pour plus d’efficacité.

Pour cette rencontre d’importance inscrite en une période où le terrorisme demeure une préoccupation cruciale tant pour les forces armées que pour l’État béninois, ont répondu présents à l’invitation du Général de Division Fructueux GBAGUIDI, Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises, l’État-Major de l’opération MIRADOR, les chefs des groupements tactiques interarmes, les chefs divisions de l’État-Major Général, les représentants des organismes interarmes, le chef de l’opération de lutte contre le terrorisme, le cabinet militaire du Président de la République, la direction de la sécurité de liaison de la documentation, les représentants des différentes armées, des sous-Officiers ayant occupé des postes de responsabilité dans MIRADOR et bien d’autres.

Face à cette nouvelle forme de violence et la nécessité d’une réponse coordonnée et efficace, plusieurs communications sont prévues. Citons l’acquisition et l’anticipation dans la lutte contre le terrorisme au cours de laquelle le Commandant AHANHANZO GLELE faut un focus sur les forces et faiblesses du système de renseignement, et le soutien logistique et sanitaire dans la lutte contre le terrorisme.

D’après le Colonel Alfred ASSOGBA, président du comité scientifique du séminaire, il faut que ces assises recherchent des solutions plus adaptées pour rendre plus efficiente l’opération MIRADOR. Au nombre des résultats attendus, le mode d’action ennemis et leurs facteurs de succès, le mode d’action amis capable de briser les velléités des terroristes est bien identifié, les besoins logistiques adéquatement formulés et satisfaits dans les meilleurs délais.

Les participants doivent également œuvrer à identifier les meilleures tactiques face à l’évolution et aux modes d’actions fluctuantes et changeantes des ennemis. Il mettra aussi l’accent sur la stratégie de communication et le soutien sanitaire.

Le Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la défense nationale en lançant les travaux, a invité les participants à des échanges constructifs et des réflexions approfondies pour aboutir à des propositions et des recommandations concrètes. Car ajoute-t-il, c’est à l’aune de la mise en œuvre des recommandations que nous obtiendrons une meilleure efficacité de notre lutte contre la pègre terroriste.

Les travaux financés par la Fondation Konrad ADENAUER prennent fin le jeudi 04 juillet 2024.

Écrit par: renetatu

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