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Violences basées sur le genre dans le Mono : Le projet PLURIELLES dit « Halte »

today4 décembre 2024 28

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Ce mercredi 04 décembre marque un jour important dans la lutte contre les violences basées sur le genre dans la commune d’Athiémé. Le projet PLURIELLES mis en œuvre dans le Mono par la Coordination Départementale des Organisations de Jeunesse du Mono (CDOJ-MONO) a marqué d’un cachet spécial les 16 jours d’activisme contre les VBG dans la cité des bois blancs. Cette activité a été honorée d’un parterre de personnalités à savoir le maire de la commune d’Athiémé, Saturnin Dansou, la conseillère égalité genre du projet PLURIELLES, Sylvie Adohinzin, du Coordonnateur de CDOJ-Mono, Bruno Dansi, du responsable de l’administration et de la communication de la CDOJ-MONO, Franciscain Dossou-Yovo, du président de l’association de développement de la commune d’Athiémé, pour ne citer que ces personnalités.

La lutte contre les Violences basées sur le genre préoccupe plus que jamais le projet PLURIELLES et ses partenaires. Dans le département du Mono, la commune d’Athiémé a été choisie pour abriter ce mercredi, une activité importante dans le cadre de la lutte contre les VBG en partenariat avec la CDOJ-MONO. Aux sons de la fanfare et de percussion, cette activité a démarré par une une marche quittant le centre de protection sociale d’Athiémé pour la mairie. Sur les pancartes, on pouvait lire “engageons-nous ensemble contre les VBG” ; “Dénoncer des violences, c’est sauver des vies” ; “Un futur sans violences, c’est possible. Rêvons-le ensemble”. « Cette activité n’est pas qu’un événement, mais plutôt un engagement, un appel, un cri de cœur contre les VBG », dira Sylvie Adohinzin, conseillère égalité genre du projet PLURIELLES. Selon elle, tout le monde, en l’occurrence « les femmes ont le pouvoir et la capacité de dire Non aux VBG. Elles ont aussi la possibilité de se reconstruire une fois qu’elles sont victimes des VBG ».

Les participants et participantes à cet événement ont eu droit à une communication sur le thème retenu au plan international dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les VBG qui est « riposter et se reconstruire après les violences ». Cette communication a été présentée par Bruno Dansi, coordonnateur de CDOJ-Mono et animateur sur le Projet PLURIELLES. Selon lui, « Nous devons riposter et cela appelle non seulement à barrer la route aux VBG mais aussi sanctionner désormais. Pour sanctionner, il faut dénoncer ». À l’entendre, les autorités sont là pour faire respecter les textes de lois, mais la communauté est là pour dénoncer. Il fait savoir dans sa communication qu’il arrive des fois où lorsqu’une victime dénonce ce qu’elle subit, elle est insultée voire rejetée dans la communauté. Cela ne devrait pas être le cas, dit-il avant d’encourager les victimes de VBG à aller se confier aux autorités compétentes. Il a également fait mention des différents types de violences basées sur le genre à savoir les violences économique, psychologique, sexuelle et celle corporelle. Pour Bruno Dansi, « refuser à sa femme d’exercer une activité génératrice de revenus, c’est aussi une forme de violence ».

Présent à ce grand événement, le maire de la commune d’Athiémé n’a pas marchandé ses mots sur la question. Il fait savoir que le choix porté sur sa commune n’est pas un hasard. « Si les foyers ne sont pas stables, si les filles sont violées. Si nos petites filles qui doivent construire la commune demain sont violentées, on attend quel développement de la commune ? », s’interroge le maire Saturnin Dansou, à l’occasion de cet événement. Il salut les actions des responsables à divers niveaux dans la lutte contre les VBG et parle d’un renouvellement d’engagement au niveau du conseil communal d’Athiémé.

Pour l’association des adolescents et adolescentes d’Athiémé représentée par Marcelline Lakoussan, « un pas important a été fait, grâce au projet PLURIELLES, pour renforcer les droits sexuels et reproductifs des femmes et adolescentes de la localité ». Pour rappel, le projet PLURIELLES financé par Affaires Mondiales Canada est mis en œuvre au Bénin par le consortium Santé Monde, Avocat Sans Frontières et SOCODEVI

Firmin KOUWAFIN

Écrit par: betsaleelfm

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